Face aux feux du soleil
Brûlant de tes regards
Me perdant dans ton œuil
Je sens comme un départ
De bûcher dans la nuit
Qui fait rougir mes joues
Et mon courage s’enfuit
À chaque rendez-vous
Les bancs du bord de Loire
Parenthèses de calme
Dans nos ballades le soir
Douce assise où j’empalme
Tes mains comme des perles
Fondues par mon orfèvre
Dont la grâce déferle
Sur ma peau puis tes lèvres
Qui livrent le foyer
Enfanteur de ma fièvre
Œuvre d’un joaillier
Les reflets qu’elles me servent
Attisent mon ardeur
Et font vibrer mon cœur
D’une nouvelle couleur
Maintenant j’ai si peur